Bonjour les coquins-coquines,

Le week-end du 15 septembre, j’étais à Paris chez une amie, qui m’a emmenée voir le défilé « Body positive ».

Ainsi entre le Centre Pompidou et l’église Saint-Merry, dans le quartier BEAUBOURG, nous voici rassemblés en nombre pour regarder des femmes et des hommes se montrer, sur la place Stravinsky, rayonnant.e.s de joie, en petite tenue… lingeries sexy y compris …

Le plus amusant, ce fut les regards des présent.e.s et des passant.e.s… une foultitude d’expressions allant de la surprise au dégoût, de l’interrogation à l’intérêt, de la fuite à l’approche timide et de l’indifférence aux encouragements et sifflements d’engouement…

Ambiance, un peu surréaliste …

Mais pour revenir sur le défilé, j’ai passé un moment vraiment super et j’ai donc voulu en savoir plus sur ce mouvement « Body positive » et ai profité de mon retour vers le sud pour me cultiver sur ce dernier.

J’ai donc découvert, que ce sont deux américaines, Connie Sobczak et Elizabeth Scott, qui sont à l’origine en 1996 de ce mouvement.

Puis grâce à l’expansion du numérique, il s’est diffusé dans le monde entier pour prôner, revendiquer, valoriser et encourager la diversité des morphologies et combattre les diktats sociétaux de la perfection et de la minceur.

Vous l’aurez compris, les mannequins étaient toutes et tous (ou presque) bien en chair ;o))

Ainsi, repris et lancé en France, par Georgia Stein (Hôtesse de l’air et mannequin grande taille), celle-ci a créé il y a moins de 2 ans, dans la continuité des deux pionnières, le collectif The All Sizes Catwalk et a organisé son troisième défilé en mettant en lumière des corps, d’âges, de tailles, de formes, de couleurs et d’origines différents.

En poursuivant ma lecture et en regardant des photos et des vidéos sur ce collectif, mon esprit, que vous connaissez, maintenant, fort dévergondé, s’est empressé de me titiller sur une question libertine ?

Pourquoi le monde stigmatise et discrimine-t-il autant les femmes généreuses et plantureuses alors que, à bien y réfléchir, beaucoup d’hommes en raffolent.

Ce que j’ai pu constater dans les clubs libertins dans lesquels je suis allée et vais… mas aussi dans la vie de tous les jours…

C’est vrai qu’elles sont équipées d’une foultitude (oui, j’aime ce mot) de capteurs sensoriels, d’un terrain de jeux et de découvertes fabuleux et d’un pouvoir d’attraction sur les hommes fascinant.

Pour preuve, ma meilleure amie a toujours été plus draguée que moi et par des profils masculins très diversifiés.

L’amie chez qui je suis allée ce week-end, est plus âgée que moi alors qu’elle semble avoir 25 ans et sans soins esthétiques.

Mon chéri a eu une compagne ronde et il s’éclatait à la faire grimper au plafond juste en lui effleurant les seins.

Et pour compléter, de la préhistoire jusqu’à aujourd’hui, à part à la Renaissance et le XIXème siècle, les rondeurs étaient vénérées et « sex-symbolisées » … C’est peu dire !

Alors, j’avoue que je n’ai jamais eu de relations avec une femme ou même un homme de forte corpulence et que je suis très curieuse, même si j’en ai déjà discuté avec ma meilleure amie ou l’amie chez qui j’ai passé le week-end, de connaître les ressentis, plaisirs et pratiques du sexe aussi bien chez les femmes que chez les hommes.

Certes, c’est un peu cocasse mais vos messages nourriront un sujet dont je souhaite parler sur les corps et les plaisirs (âge, poids, taille, handicap, particularité, …) …dans un ou deux prochains billets ;o))

Alors à vous lire !