Bonjour les coquins-coquines,

Semaine dernière, je déjeune avec une copine coquine qui part pendant les vacances en Chine (jolie assonance ;o)) ) et la conversation digresse un tantinet, après avoir échangé sur le périple qu’elle s’est organisée avec son chéri, sur les us et coutumes intimes de cette culture de l’Empire du Milieu.

Elle me parle alors d’un livre qu’elle a découvert, par hasard, en naviguant sur le net, pour préparer son voyage, intitulé :

« La vie sexuelle dans la Chine ancienne » de Robert Van Gulik.

Ne l’ayant pas encore reçu, elle tente de me fait part de ce dont elle se rappelle de la description qui en était faite sur le site de vente… mais, mécontente de ces propos, recherche, très excitée, à l’idée de me le montrer, sur son ami smartphone, le dit site*.

Ainsi cet ouvrage est un manuel qui présente entre autres, les pratiques et techniques sexuelles, les mœurs et la prostitution jusqu’en 1644, date à laquelle les Mandchous ont envahi la Chine et ont imposé un rigoureux puritanisme moral.

Enjouée, aussi, par cette découverte, je décide alors en fin de journée d’aller regarder par moi-même d’autres sites pour en savoir un peu plus sur l’auteur, qui soit dit en passant est un incroyable érudit, et sur le contenu, en m’interrogeant sur les préceptes érotiques de ce grand pays.

 

Ma promenade numérique me guide donc vers un premier site : http://yru.free.fr/eros.htm, dans lequel je retrouve le livre de Van Gulik mais surtout des extraits.

J’y ai pu lire parmi 16 entrées, sur lesquelles, je vous invite à cliquer :

30 positions par Me Tong-Hsuan (avec de jolies descriptions et des noms de position trop mignons) ; Les Neufs Esprits de la Femme (très cocasse) ; Les 6 façons de pénétrer (impérialement technique), Potions et Médecines (des recettes précises pour l’énergie sexuelle).

Puis, j’ai navigué sur d’autres liens, intéressants pour enfin atterrir sur un site, aussi passionnant, que le premier : https://journals.openedition.org/lcc/113, qui explique les codes que recèlent les images érotiques dans un conte de Zhou Qingyuan pour mieux nous faire comprendre toutes les subtilités langagières.

Du jade qui invite à l’acte sexuel, des peupliers et les mûriers comme symboles amoureux et du sexe étudié comme autant de mouvements militaires sur un champ de guerre, nous entrons dans un monde métaphorique et poétique, enivrant… ;o)))

Moi qui était convaincue, depuis toujours, que c’étaient les japonais qui avaient la primeur des joies et plaisirs sexuels et érotiques (Cf les estampes japonaises érotiques dites shunga, les mangas et les références au Geishas), je n’en reviens toujours pas de l’incroyable philosophie sexuelle saine et naturelle sinologique qui était pratiquée en ces temps reculés….

Si je n’ai pas géographiquement voyagé, je peux vous dire que cette visite virtuelle, m’a physiquement fait rêver…

Et vous, que connaissez-vous du monde extraordinaire des plaisirs charnels chinois de cette époque ?

Je serai ravie que vous m’en disiez plus pour en parler dans un prochain billet…

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Billet coquinement écrit par Jessica

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