Bonjour les coquins-coquines,

Invités avec mon chéri, fin de semaine dernière, à l’anniversaire d’une amie coquine (mais pas libertine), je retrouve une copine de fac, avec qui je m’entendais très bien et avec qui j’ai fait quelques bringues estudiantines, que je n’avais pas revue depuis au moins…10 ans.

Peu portée sur son apparence et réservée, à l’époque, je la découvre femme stylée et sexy mais aussi plus assurée et affirmée… Houuu, quelle métamorphose !!!

A une heure avancée de la soirée, nous nous retrouvons toutes les deux dans la cuisine (non pas pour faire la vaisselle mais pour préparer le gâteau ;o)) ) et j’ose lui poser, parce que fort intriguée et que je n’avais pas eu d’informations au fil de nos précédents échanges, la question de manière, un peu cash, qui me taraude :

• Bon tu pratiques quoi avec ton mec, qui t’as épanouie et révélée ? Je dirai plutôt BDSM que tantrisme…

Un peu surprise et décontenancée, (moi aussi j’ai pris de l’assurance depuis ces 10 dernières années ;o)) ), elle me répond à demi-mot

• Heu.. et bien après quelques mois de notre relation, il a commencé à me demander de lui cracher dessus, de le gifler pendant nos moments câlins et d’autres choses… au fur et à mesure…plus hard…

Ce à quoi je lui réponds : • Yehh, tu es une dominatrice !
Nous entendons alors les convives, dans le salon, commencent à entonner la rituélique chanson liée à l’occasion, aussi nous nous arrêtons et apportons le gâteau.

A son départ, elle me dit que ça lui ferai plaisir que nous poursuivions notre discussion… Ce à quoi j’ai répondu (vous vous en doutez) avec grand plaisir.

Ceci donc pour vous parler dans mon billet du jour des rapports érotiques dominants/dominés ou maître.esse/esclave.
Si je ne suis pas une pratiquante, sans être pour autant dans un sexualité vanille (vous chercherez ;o)) ), j’ai eu l’occasion non seulement de côtoyer des adeptes et même d’avoir encouragé un de mes ex à faire appel à une dominatrice (qui se prétendait professionnelle)… mais qui a rompu le pacte entendu au départ de ne pas avoir de rapports sexuels.

Car oui il y a possibilité de consommer ou pas (ce qui est davantage pratiqué), il y a possibilité d’inverser les rôles. Il y a, de plus, autant de profils que de relations de jeu entre les partenaires et il y a différentes pratiques sexuelles.
Aussi, pour vous initier à cet univers érotique, je vous conseille le site : BDSMATTITUDE.com (en bas de la page d’atterrissage : « En direct du blog rencontre SM »), qui est très bien.

Par ailleurs, il y un article très intéressant intitulé : La communication codifiée du BDSM – M. Senzo – Dans Hermès, La Revue 2014/2 (n° 69), pages 59 à 61.

Ainsi, le SM ou BDSM soft ou très hard, invite les partenaires à entrer dans un rôle où l’illusion que le.la soumis.e ou dominé.e n’est pas celui qui paraît être. En effet c’est bien lui/elle qui est le.la véritable maître.sse du jeu.
Quant aux 3 grands principes du SM ou BDSM :

• C’est d’abord, la CONFIANCE. Entrer dans une si profonde intimité et osez dépasser ses limites (pour l’un comme pour l’autre), demande à ce que les partenaires se connaissent bien et qu’ils n’aient pas de doute sur l’autre pour ce qui va être partagé, donné, vécu, en toute sécurité
• Ensuite c’est le RESPECT. Il est important d’accepter l’autre, ses désirs, ses demandes, ses perversions et ses opinions sans jamais intenter à ce qu’il est. Sinon c’est de l’emprise et de la manipulation malsaine et malveillante. (Alors attention !!!)
• Enfin c’est la COMMUNICATION. Le jeu convoque un scénario plus ou moins prédéterminé qui doit être entendu et consenti par les joueurs avec toujours un mot (safeword) ou un geste (safegesture) qui signifiera l’arrêt de l’action ou du jeu.

Alors, curieux.ses d’en savoir un peu plus ….

Et pour celles et ceux qui pratiquent, je serai ravie que vous me partagiez vos expériences ou votre point de vue sur le sujet.

A la semaine prochaine pour vous donner de COQUINES nouvelles.