Bonjour les coquins et coquines,

Et si on parlait aujourd’hui de fellation, qui étymologiquement signifie « sucer ».

Ceci étant clairement dit, j’ai envie de partager avec vous ma conception de cette pratique ancestrale (oui, oui, des peintures médiévales et mêmes égyptiennes, en attestent) afin de redonner toutes ses lettres de noblesse à la place de la femme dans ce rapport charnel (au sens figuré vous l’aurez compris ;o)) ).

Parce que trop souvent considérée par les femmes comme avilissante ou dégradante, cette pratique sexuelle offre pourtant à la femme une posture prégnante dans cette relation face à face de procuration de plaisirs intenses…

Me concernant, j’affectionne tout particulièrement de faire une pipe, faire mousser le créateur, faire Cléopâtre, jouer du trombone, ou décapsuler le lutin folâtre, pour ne citer que quelques, si jolies, expressions métaphoriques langagières, car cette pratique est selon moi un jeu plus féminin que masculin de domination.

Oui, vive la fellation, partout, tout le temps ! Houlà je m’emballe. Pour tout vous dire, j’aime pratiquer la fellation quand elle est inopinée et spontanée. Donc quand ce n’est ni vraiment le moment ni vraiment le lieu pour celui à qui je fais une gâterie (encore une expression).

Par exemple, mon chéri qui est au téléphone avec sa maman adorée…. C’est cocasse et transcendant de le voir, devoir maitriser et gérer ce qu’il ressent pour ne pas se faire gauler (encore un lien phallique ;o)) )

Ainsi, lorsque je tiens fièrement entre mes mains et/ou mes lèvres, cet organe si dure et pourtant si fragile, je me sens puissante et divine. Prendre possession de l’autre pour l’amener à atteindre l’extase, n’est-ce pas jouissif ?

D’accord, la première, la deuxième voire aussi la troisième fois, n’est pas évidente…. peur de faire mal, donc de ne pas bien faire ou/et générer de la douleur.

Or, nous n’avons jamais eu de difficultés à savourer une sucette (qui est un sacré dérivé étymologique) ou une glace et bien c’est le même principe buccal.

Aujourd’hui, ce n’est plus autant un tabou que pour les générations précédentes et les sites bienveillants ou les ami.e.s pratiquant.e.s sont des sources de connaissances qu’il ne faut point négliger pour s’améliorer et progresser.

Alors au vent les préjugés et les craintes, exercices théoriques et pratiques pour commencer et bien évidemment un regain de confiance en soi et d’accord avec ses envies.

Dominer ne veut pas dire écraser ou avilir, c’est maitriser qui vient lui-même de maison et c’est bien souvent Madame qui maitrise la maison, non ?

Donc en un mot : libérez la dominatrice qui sommeille en vous pour regarder droit dans les yeux votre partenaire lorsque vous encapuchonnez de vos lèvres bouillonnantes et érotiques le doux objet défendu… enfin tendu surtout !

Allez je m’en vais faire un baiser au grand chauve ;o)))