Bonjour les coquins-coquines,

Un petit mois vient de s’écouler et l’envie de vous raconter la suite de ma première immersion en club libertin, m’a semblé, en cette fête de la saint Pascal (qui signifie « passage » en hébreu),  tout à fait opportun.

Alors, comme je vous l’avais promis, la voici…

***

… allongée et enlacée dans cette cage de fer duveteuse, après cette pulsion adrénalinique qui m’avait submergée et ainsi emportée vers des ébats torrides avec mon chéri, les endorphines agissent sur mon esprit devenu alors euphorique.

Mes yeux se posent ainsi autour de moi et je regarde ce qui m’entoure. Attirée subitement, par une forme dans la pénombre, sur le coté gauche de la sphère, je vois un homme, nu, affublé d’un sourire niais, qui nous observe sans bouger. L’euphorie disparait…

Quelque peu interloquée donc, je comprends, en un instant, qu’il a dû assister à toute la scène ou du moins à une grande partie, sûrement. L’impression d’être épié prend tout son sens.

Si faire des parties de jambes en l’air à la maison ou ailleurs en intimité, avec des «pseudos » inconnus, que nous choisissions sur des forums dédiés, ne m’a jamais, perturbée ni gênée ; ici je me sens tout à coup un peu bête et mal à l’aise.

Mon regard se détourne alors sur mon bien aimé vers qui je cherche un peu de complicité. Or, lui aussi est affublé du même sourire niais et offre à cet inconnu un air débonnaire.

Puis, d’un ton vaporeux, il me dit «et si nous poursuivions la visite… ».

Reprenant, un tant soit peu ma contenance, je ne veux pas gâcher la réjouissante mine qu’il exprime en remettant son pantalon et sa chemise, légèrement froissée et à laquelle il manque 2 boutons.

Je n’ai aucune idée de l’heure mais, en fond sonore un peu atténué, j’entends de la musique et plus proche de nous des gémissements provenant des canapés de velours.

Nous nous embrassons passionnément et il m’attire dans le dédale de couloirs que nous avons traversés avant d’arriver dans cet espace lubrique.

Certaines alcôves sont fermées avec un rideau. D’autres sont entre-ouvertes et j’aperçois au fil de notre avancée, un couple plus âgé, en levrette, deux femmes jouant avec un godemiché, un jeune homme dans une position digne du Kâma-Sûtra avec 2 femmes et…. l’idée de savoir où sont nos accompagnants, me traverse l’esprit.

En se rapprochant de la piste de danse, nous bifurquons sur la gauche et arrivons, au bout du couloir, sur un grand jacuzzi avec plusieurs personnes lascivement plongées dans cette eau bouillonnante en train de discuter. Une femme, au premier plan embrasse à plein bouche un homme. Souriants, nous nous approchons et voyons des fesses devant la femme, dépasser de l’eau. Je sens le regard oppressant de mon chéri sur moi, qui suscite avec impatience un jeu dans l’eau, pour lui aussi.

Nous nous invitons, comme deux enfants surexcités, dans l’espace liquide, à quelques mètres de la femme et des 2 hommes, et je prends ma respiration… en relevant la tête pour apporter de l’oxygène à mes poumons, je me recule et, amusée, j’observe, ce que mon chéri s’affaire à faire…

Allez, un peu de patience et je vous raconterai, promis, dans un prochain billet, la suite et fin de cette extravagante soirée initiatrice…